[hentai] Forêt du Sud Est : Le livre de la jungle [3]

[suite de Port: Du rouge dans la chaux [2] ]

Gériko était bercé par le balancement incessant de l’éléphant. Près d’un ans avait dus passer depuis qu’il était entré pour la première fois dans cette forêt. Il s’en souvenait encore. Un sourire se dessina sur ses lèvres, Il avait été obliger d’emprunter la voie des cieux pour se sortir de l’étouffante jungle. Aujourd’hui s’il s’engouffrait de nouveau dans la flore luxuriante, c’est que des histoires lui étaient parvenues. Des histoires qui avaient attisées sa curiosité. Il avait donc emprunter le même chemin que la dernière fois prenant soin de prendre assez de vivre. Mais comme la dernière fois, le chemin lui avait rapidement échappé et il avait eut de nouveau l’impression de tourner en rond. A la différence près que cette fois la chance lui avait sourit. Il avait croisé une famille d’éléphants, animaux sympathiques et sage qui arpenter cette forêt. Marchand un moment a coté d’eux, ils s’étaient rapidement habitué à la présence de cet être à l’odeur agréable et rassurante. Sans que la mari arche ne s’y oppose, il avait grimpé sur son dos et s’était allongé, profitant de paysage.

Il regarda un tigre au superbe pelage orange striée suivit de ses petits s’enfonçait dans les hautes herbes. Gériko resta longtemps sur le dos de l’éléphant lui grattant le front de ses griffes. Il estima que la soirée n’allait pas tarder à tomber et le dos de la bête. Ils s’enfoncèrent dans la forêt laissant derrière eux se voyageur à l’odeur agréable…

Les premières ombres tombaient et les animaux de la nuit jetaient un coup d’œil hors de leur abris. Gériko observait la cabane devant lui… Rien n’indiquait qu’elle fut habitué, perché à une dizaine de mètres des d’une rivières dont le son des chutes était apaisant. Il hésita un moment. Il n’avait pas prévus de trouver un habitation, près à dormir sur une branche perché loin au dessus du sol. Mais si cette cabane était abandonnée comme elle le semblait, elle lui offrirait un abris bien plus sûr. Il hésita un moment observant l’espace vide qui entourait la cabane, puis enfin sorti. Personne ne se manifesta et un instant il hésita à appeler. Puis finalement il resta silencieux entrant dans la cabane.

Elle n’était pas bien grande, une cheminé où pendait une marmite à une crémière, une petite table dont le plateau était creusé de sillons. Des meubles bricolés par ci par là contre les murs et une couche à l’air bien moins confortable que le dos de l’éléphant. Gériko haussa les épaules respirant la poussière, c’était pour une nuit. Il s’approcha du lit vérifiant qu’aucun serpent ne s’y était glisser, puis laissa enfin glisser sa besace. Il avait déjà mangé sur le dos du pachyderme et si le sommeil ne le tiraillé pas, il n’aurait pas de problème à trouver le sommeil. Il s’allongea, une odeur étrangement familière émanant de la couche, il observa les derniers rayons disparaître par la fenêtre.

Le soleil commencait à se coucher, le ciel avait prit une teinte orangé presque irréel, Saphir l'observa un moment, elle voyait les oiseau au loin qui se dirigeait vers un arbre dans lequel ils passeraient une bonne nuit bien mérité. Les oiseaux de nuit, eux, se réveiller pour une autre vie nocturne à chasser et à profiter de la fraîcheur de la nuit.

Saphir commençait à sentir le poids de son gibier sur son épaule, elle le posa un moment à terre pis elle s'étira, elle attendit quelque instant avant de le reprendre et de recommencer sa marche, elle était presqu'arrivé chez elle, la maison familiale qu'elle avait quitté le temps de trouver des villages qui auraient besoin de son aide, un an était passé depuis qu'elle avait quitté l'humidité et la tranquilité de ses terre peuplé d'animaux sauvages avec lesquel Saphir avait sympathisé, quoi de plus normal, Saphir était aussi sauvage que ces derniers. Une humaine ayant pour meilleur ami un tigre blanc réputé pour être féroce et méfiant.

Saphir voyait enfin la maison familial, un sourire de bonheur s'empara de ses lèvres rosés, elle se mit à marcher plus vite pour entrer au plus vite et se coucher sur son lit et aussi faire un petit tour dans la chambre de ses parents. Demain, elle irait sur la tombe familial et elle les saluera leur offrant par la même occasion des fleurs sauvages.

Arrivée sur le pas de la porte, Saphir se stoppa, quelqu'un avait pénétré dans la petite maison, qui a osé! Peut-être un voyageur égaré, ou pire un brigant. Saphir posa son gibier à terre et sortit son katana, Kira la précéda se dirigeant vers l'endroit où l'étranger s'était établit, Saphir appuya son arme sur le dos de l'étranger.

- Qui est-tu pour pénétrer dans ma maison! dit-elle d'un brusque pour l'effrayer.

- Qui est-tu pour pénétrer dans ma maison! dit-elle d'un brusque pour l'effrayer.

Gériko grogna, son esprit encore engourdi par le sommeil et la mauvaise humeur le gagnant d'être réveiller trop brusquement. Ignorant la douce voie durcie par la colère, il se tourna vers le mur ne daignant pas ouvrir les yeux. La maîtresse aurait pus revenir hier ou demain, mais aujourd'hui il dormait et n'avait pas envie d'être dérangé pour de menus détails. Il resta un temps que son esprit endormi ne pus compter sans rien dire cherchant le sommeil. Mais la présence se faisait menaçante, apparemment pas décider à le laisser dormir en paix. Un grogna à nouveau avant de soupirer. C’était trop tard il ne trouverai pas le sommeil avait de bonnes heures…
Ne bougeant toujours pas il se avala sa salive.

- Admettons que je te dise mon nom tu me laisseras dormir ?

Sa voie était rauque, la bouche pâteuse, il avait besoin d’un verre d’eau.

[hs court mai c’est à peux près se que je voulais ^^’ ]

Saphir regarda l'étranger se tourna vers le mur, ignorant ses paroles et les grognements de Kira ne semblait rien y faire, elle intensifia légèrement la pression de son arme sur le dos de l'homme à moitié endormit sur ce qui était normalement son lit. Saphir le trouvait soit complètement fatigué pour ommettre les grognements de Kira soit très courageux en se moquant interieurement de l'animal sauvage qui était à côté de lui. Lorsque la voie de l'homme se fit entendre, Saphir sourit car le son de cette voix ne lui était pas inconnu, cela fait près d'un an qu'il ne s'était vu et il se retriouvait ici, dans la même jungle que leur première rencontre.

- A chaque que l'on se voit c'est quand je pointe mon arme sur toi Geriko dit Saphir en rigolant.

Et oui, la première foit dans la jungle alors qu'elle chassait, la seconde dans un village quand elle pourchassait des mercenaire et aujourd'hui quand elle rentrait de voyage. Decidemment, leur route ne faisait que se croiser tout le temps. Kira ayant comprit qui se trouvait là, il s'appuya sur le lit et lécha la joue de Geriko, heureux pour une fois de voir un autre humain que Saphir.

Ca y est il pouvait enfin m’être un nom sur cette odeur qui lui titillait les narines dans son sommeil. Saphir. Il fallait croire que cette île était habité d’eux seul à force que leur chemin ne se croisent.

- Je vais finir par penser que tu me poursuis… Je ne me pensais pas aussi attrayant !

Sans relever une quelconque réplique, il se tourna sur lui même attrapant la tête du tigre dans le creux de bras lui frottant la tête avec force alors que celui si écrasait son énorme patte sur son visage. Gériko ne lui pardonnerait pas d’avoir englué ses cheveux de son haleine de fauve. Lorsqu’il jugea le tigre punis, il reporta son attention sur Saphir, En une année son visage n’avait pas changeait et gardait la même fraîcheur qu’enviaient beaucoup de femmes.
Reculant, il s’assit sur le lit adossé au mur.

- Alors c’est ici que vie la terrible guerrière… La déco sobre me convient et le lit et plus confortable qu’il n’en à l’air.

Son ton était taquin mais son regard plus sérieux contrastait avec son sourire.

- Attrayant ? C'est moi qui vais finir par croire que tu ne peux plus te passer de moi Geriko. Je t'ai tellement manqué.

Saphir rangea son arme dans le fourreau et l'enleva de sa ceinture pour le poser à table, elle revint vers lui et s'assit en tailleur à ses côtés, il n'avait pas changé, il était toujours le même à sortir des remarques taquine qui la fit sourire. Decidemment, le destion réservait beaucoup de surprise.

- Contente que la demeure familial te convienne ainsi que mon lit. Que fais-tu dans les parages ?

Saphir vit que Kira se dirigeait vers la porte pour récupérer le gibier qu'elle avait posé tantôt, il le ramena près de la cheminée, Saphir eut la bonne idée de le vider à l'endroit où elle l'avait tué, elle ne voulait pas de cette odeur dans sa maison. Il lui faudrait plusieurs jours de nettoyage intensif pour s'en debarasser.

Quelque heure plus tard, elle alla à la rivière prendre de l'eau puis revint afin de préparer le dîner, elle s'arrêta un instant sur le portrait de famille que sa mère avait eut l'idée de faire chez un artiste. Elle se souvient que son père se sentait quelque peu mal à l'aise qu'on le reproduise sur une toile, quant à Kira, il ne cessait de bouger, l'artiste en pleurait tellement il devait arranger et encore arranger la toile. Saphir elle, était assise au pieds de la chaise dans laquel sa mère avait prit place. Si seulement, elle pouvait revenir à cette époque où le bonheur innondé encore cette maison. Saphir se souvient encore le désespoir que ressentait son père quand sa mère mourut. Pourtant, elle se souvint encore qu'il lui disait qu'il avait l'impression de la voir en Saphir car elle était son portrait craché.

- Voilà le dîner est servie ! dit-elle en reprenant ses esprit.

- Contente que la demeure familial te convienne ainsi que mon lit. Que fais-tu dans les parages ?

Gériko lui souri appréciant la boutade.

- Quel question, je me promène comme les deux dernières fois que nous nous sommes croisés.

Il n’avait cessé de sourire, mais son ton était faux. Certes le terme de promenade n’était pas le plus approprié pour qualifier sa quête. Mais il préférai garder le silence attendant de voir comment allez évoluer la situation et si les connaissances sur cette jungle de Saphir lui serait profitable. Elle l’observa un moment, plongeant son regard dans le sien et pourtant n’insista pas. Gériko ne doutait pas qu’il soit cuisiné dans un avenir proche. D’ici là il aurait le temps de préparer ses réponses. Quittant le lit encore chaud, Saphir se mit à préparer le gibier qu’elle avait ramené. Gériko se proposa de l’aider, mais elle ne sembla pas l’entendre, plongé dans ses pensés observant une gravure re présentant une famille. Gériko n’eut aucun mal a identifier la chevelure bien personnelle de Saphir malgré qu’elle ne dû être guère bien âgée . Quand aux deux autres personnes les minimes ressemblances avec la fillette aux yeux pétillant lui donnait une idée… Soupirant, Gériko ferma les yeux se laissant emportait par les sons de la jungle qui les entourait et de Saphir s’activant silencieusement. Il oublia le temps quand elle le ramena à la réalité.

- Voilà le dîner est servie ! dit-elle en reprenant ses esprit.

Gériko gloussa.

- Me trouverais tu trop maigre pour toujours me nourrir… L’attention est délicate !

Il se leva, sans trop d’appétit ayant mangé de courtes heures plutôt.

- Comparé aux hommes que j'ai croisé lors de mon voyage, tu me paraîs en effet bien maigre comparé à eux dit-elle avec un sourire taquin.

En effet Saphir avait rencontré beaucoup de gens lors de son périple, tous différents les uns des autres, ayant une philosophie bien à elle de la vie. Certains préféraient travailler dur, d'autres flemmarder aux soleil, d'autre se battre pour une juste cause tout comme elle ou encore exprimer leurs sentiments dans les arts.

Chacun avait sa façon de voir la vie mais Saphir, elle, ne s'en préoccupé pas encore tellement, elle a grandit dans le but de servir les autres au dépend de sa propre vie comme l'avait fait ses ancêtres avant elle.

Elle mangea un morceau de viande et se délecta du goût dans sa bouche, elle avait faim, elle n'avait pas mangé grand chose, se contentant de pain en marchant pour arriver plus vite chez elle. Elle se promit que dès demain, elle irait sur la tombe familial pour offrir des fleurs à ses parents.

Elle regarda Geriko, elle voyait bien que le pauvre devait être fatigué mais pourquoi ? Elle savait qu'il voyageait beaucoup tout comme elle, mais il aimait bien flemmarder au soleil afin de profiter de la douce chaleur solaire sur sa peau ainsi que la fraîcheur de vent? En repensant au vent, elle se souvint lorsqu'elle avait volé avec lui, la sensation qu'elle avait resentit ressortait tout droit des histoires que lui contait sa mère lorsqu'elle était enfant.

- Je suis bien heureuse de te revoir mon ami, tu es le bienvenu chez moi, je te laisse mon lit puisqu'il te plait tant, moi j'occuperai la chambre de mes parents.

Elle porta un autre morceau de viande dans sa bouche puis lui adressa à nouveau la parole.

- Tu es ici chez toi!

Elle lança à Kira un autre gros morceau de viande qu'il dévora rapidement puis il se cala prêt de la cheminée que sa maîtresse avait allumé tantôt.

Gériko ria, un rire légé, il était détendu.

- Je m’y sens déjà bien !

Il pris place en face de Saphir se laissant choir sur la chaise qui n’émit aucun son sous son poids. Il observa la viande bouillie rendue tendre un moment. Puis de ses griffes il dessina de profond sillon dans celle si pour en tirer des morceaux dont il se délectait. La cabane était rendue sombre avec la lumière qui s’en allait au de la de l’horizon dehors. Un bref regard par la fenêtre lui permis de distinguer la première étoile de ce soir calme. Il souri et amena un second bout de viande entre ses dents. Il observa un moment Saphir devant lui, ramenant d’un doigt une de ses étranges mèches violettes dans son dos. Malgré ses mains marquées par l’usage des armes et les muscles secs qui se dessinée sous sa peau claire parcourue de fines cicatrices, elle avait plus de présence, plus de grâce que ces femmes exhibant leur noblesse aux hommes avec une vulgarité feinte. Il gloussa pour lui même attirant le regard curieux de la jeune femme. Il amena un nouveau bout de viande a sa bouche, sous le silence qui s’était immiscé dans la cabane seulement ponctualité par les grondements de plaisir du tigre qui offrait son dos à la chaleur du feu. Sans qu’il s’en aperçoive il avait fini la viande sans que son ventre ne s’en plaigne et finissant de sucer le peu de jus qu’il restait sur ses griffes il fixa le plafond.

- Tu vas rester ici combien de temps avant de repartir ?

Il laissa les poutres tranquille et reporta son regard sur Saphir.

Un calme s'était installé entre Saphir et Gériko, la jeune fille n'entendait que le crépitement des flammes et les ronronnement de détente de Kira. Une atmosphère étrange s'éleva étrangement Saphir ne savait pas comment agir, un peu gêné, bien sûr elle était plutôt timide de nature mais une fois qu'elle connaissait les personnes, elle se détendait pourtant avec Geriko, elle avait parfois du mal et ce soir c'était pire.

Une de ses mèche vint sur son visage avant même qu'elle ne l'enlève, c'est Geriko qui s'en chargea, elle le regarda étrangement, elle se demandait pourquoi il agissait aussi bizarrement. Elle mettait ça sur le compte de la fatigue de leurs voyages respectifs. Tout deux étaient d'éternel nomade, aimant la liberté et voyager dans des contrées inconnus. Lui pour le plaisir et elle pour le travail ou plutôt son devoir, elle ne demandait rien à part où dormir et de quoi manger, elle n'aimait pas profiter des gens, c'est une chose qu'elle se refusait de faire à part si ces derniers se moquaient d'elle mais c'était rare.

- Tu vas rester ici combien de temps avant de repartir ?

- Je pensais rester ici un petit moment, des petites vancances ne me feraient pas de mal. J'aime me retrouver sur les terre familial. Et toi ? Combien de temps compte-tu me tenir compagnie ?

Saphir se surpris à se plonger dans le regard de Geriko, sauvage et envoutant à la fois, elle sentit ses joues chauffer, elle espérait seulement qu'elle n'avait pas rougis. Elle détourna la tête se raclant la gorge.

- Tu peux rester ici autant que tu veux.

Gériko fixa son regard. Au fil de ses voyages il pensait avoir vue milles choses étrangèrent au comun, il pensait que la surprise et l’étonnement avaient laissés place au seul plaisir de contempler le monde magnifique qui l’entourait. Mais là, il se perdait dans ces yeux bleus comme il avait si souvent perdus son regard dans le bleu infini de l’océan. Il pensait avoir croiser milles créatures des plus étranges et des plus belles, mais il n’aurait pensé que la simple humanité aurait pus lui permettre de voir pareille beauté…
Il revint à la réalité lorsqu’elle s’éclaircie la voie. Il espérait qu’elle n’eut perçu son désarroi.

- Tu peux rester ici autant que tu veux.

Ses dents crissèrent alors que les muscles de sa mâchoire saillaient, il détourna son regard perdu vers la fenêtre. Les contacts humains n’étaient pas une chose de grande facilité pour lui. Il savait feindre l’aisance, rire et plaisanter avec ceux qui croisaient sa route mais il ne s’attachait gère à ces rencontres préférant poursuivre sa route avec pour compagnie le ciel infinie et silencieux. Pourtant elle, elle avait une chose dont il ne voulait pas se passer au profit de la route sans fin. Il ne la connaissait que peu avait partager des moments bien courts à ses cotés. Il ne savait rien d’elle et pourtant il se sentait comme aspiré par sa présence…

- Je ne veux pas m’imposer… Je suis entrée chez toi, ta maison familial, mené par le hasard sans la moindre permissions

Il fut lui même surpris de ses mots, alors que les pensés se bousculaient dans sa tête il n’avait pas su garder ses lèvres closes. Sa mâchoire se crispa de nouveau alors que le silence tombait à nouveau, imposant et laissant mal à l’aise.

Saphir sentait une étrange sensation s'emparer un peu plus d'elle, elle ne savait pas d'où elle pouvait bien provenir mais depuis quelque instant ce qui était en elle, la rendait encore bien plus timide qu'à l'accoutumé. Est-ce parce que Geriko se comportait bizarrement depuis quelque minutes ? Ou bien quelque chose se préparait dehors ? Pourtant Saphir ne désignerait pas cette sensation comme désagréable, elle était plus mystérieuse et ennivrante que désagréable.

Elle regarda Geriko, elle le sentait aussi gênait qu'elle mais pour quelle raison ? Decidemment Saphir ne comprenait pas grand chose au comportement des humains, elle ne les côtoyait que depuis peu de temps. Elle a été si longtemps éloigné de la populace que parfois Saphir avait du mal à comprendre leurs réactions.

- Ne t'en fait pas tu ne me dérange pas. Et puis lorsque tu es arrivé, tu ne te doutais pas que cette maison appartenait à quelqu'un.

Saphir se sentait de plus en plus mal à l'aise, elle ne savait pas trop quoi rajouter de plus à cela, elle se leva et débarassa la table. Elle prit le seau et avant de sortir se tourna vers Geriko.

- Je vais aller chercher de l'eau à la rivière, je reviens à moins que tu ne veuille venir aussi pour prendre un peu l'air.

Pourquoi lui proposait-elle cela ? Elle voulait s'éloigner un peu à cause de cette sensation qui s'emparait d'elle à cause de la proximité de Geriko ? Pourtant le simple fait de se tenir éloigné de lui la rendait triste. Mais pourquoi ?

Voyant que Geriko ne réagissait pas, elle lui fit un sourire et se dirigea vers la rivière profitant de la brise fraîche de cette nuit mais aussi de bruit apaisant de l'eau entendant les poissons sauter par moment. Elle s'agenouilla et plongea le seau dans l'eau poussant un petit soupir désespéré par son attitude.

Durant les minutes interminables pendant lesquelles Saphir s’affaira dans la pièce, Gériko resta immobile, se rendant compte de l’indécence de son attitude. Ils se sentaient gêné eux deux pour une raison qui lui échappée lui et sa jeunesse innocente. Seul, il resta une courte minute à ressasser ses pensés tentant de mettre un nom à le gène qui le tenait. Un échec qui lui tira un profond soupir d’impuissance. Il ignora le grognement moqueur du tigre qui l’observait de ses pupilles inquisitrices et remarqua que sa main crispée sur la table, ses griffes s’étaient immiscées dans le plateau massif. Frottant la blessure du bois il s’interrogea un moment, se demandant si son silence était aussi blessant…
Un braise craqua dans le feu, il se leva laissant la chaise frotter les lattes du planché. Dehors, il vit Saphir penchait au dessus de l’eau claire de la rivière, la brise fraîche lui soulevant les cheveux. Il senti lui même sa peau frissonner sous ce doux courant d’air, il avança vers elle. A genoux il pouvait voir sa fine silhouette sous la faible lumière de la Lune. Elle regardait l’eau froide s’infiltrer dans un tourbillon dans le seau. Il s’agenouilla à coté d’elle en silence, ramenant les quelques mèches qui lui barrait le visage derrière les oreilles. Il aimait bien voir son visage. Il tendit un main pour récupérer l’anse du seau qu’elle tenait. Il le souri, malgré le maniement de l’épée, sa peau était douce et étrangement chaude malgré l’eau.

- Laisse moi porter ce seau, je ne veux pas être un poids chez toi.

Tournant ses yeux vers elle, il chercha son regard.

Toujours à genoux face à la rivière regardant l'eau s'infiltrer dans le seau, je distinguais à peine mon reflet même si la lune avait décidé de dévoiler sa couleur d'argent et que les étoiles l'avaient entouré pour une longue danse nocturne. Soudain, j'entendis des pas s'approcher de moi puis une main se mettre sur la mienne. Geriko était à genoux à côté de moi, ces mots me parvenaient comme un échos lointain mais que je pouvais nettement comprendre. Etre un poids ? Il ne l'a jamais était, depuis qu'ils s'étaient rencontré, il la toujours aidé, il s'est même battut à ses côtés. Se séparant et se retrouvant comme si leur route de continuellement se croiser, Saphir ne comprenait pas pourqui le destin avait décidé que leurs leurs routes se croisent sans cesse mais cela ne lui déplaisait pas, malgré les rencontre qu'elle avait fait, Geriko était le seul avec qui elle se sentait réellement à l'aise et en sécurité, elle pourrait lui confier sa vie.

- Tu n'es pas un poids dit-elle en le regardant dans les yeux.

Une brise plus forte que les autres s'éleva détachant sa longue natte, les cheveux détaché, Saphir trouvait que son visage était beaucoup plus enfantin et elle paraissait plus fragile, des rougeurs apparurent sur ses joues, la proximité de leurs visages, elle pouvait sentir le souffle de Geriko sur sa peau, elle en trembla légèrement. Mais elle n'arrivait pas à se détourner de se regard encore plus bleu que le sien pourtant auparavant il lui semblait qu'ils avaient la même couleur, les même tons mais maintenant, elle pouvait lire quelque chose, une chose qui fit battre son coeur.

Ele détourna son regard pendant un bref instant mais lorsqu'elle le regarda à nouveau, il lui semblait que son visage était plus proche qu'avant.

Gériko sentait les doux cheveux de Saphir lui caresser le visage sous la légère brise. Son regard ne pouvait se détacher de ces yeux dans lesquelles se reflétait le clair de Lune. Il s’y sentait bien apaisé et a la fois bouillonnant d’émotions. La montagne aurait pus s’écrouler et la forêt s’enflammée, il se sentait dans un agréable confiance à proximité d’elle. Comme si sa présence balayer les doutes que faisaient la vie.
Elle détourna son regard… Les lèvres de Gériko s’entrouvrir comme si elles voulaient protester, triste de perdre ce lien le rendant soudain si sensible à ce qui les entouraient. Il se pencha légèrement sur elle s’approchant à la recherche du réconfort perdu. Lorsqu’elle le regarda à nouveau, il pouvait sentir la chaleur de son souffle sur son visage.

- Je… sa phrase resta en suspension.

Ses mots s’était perdus dans son regard qui brillait, ses joues légèrement rosées étaient adorables. Lentement il leva la main, les lèvres tremblotantes, les caressant précieusement du bout des doigts. Ils descendirent peu à peu le long de son cou et allant se perdre dans ses cheveux. Il ne cessait de fixer le regard mis clos de Saphir sentant les pulsations s’accélérer de son cœur. Son visage s’approcha un peu plus, leur nez se frottant. Il s’approcha encore un peu et ses lèvres touchèrent les siennes, un bref contact qui fit bondir son cœur, il ferma les yeux se laissant envahir alors que leurs lèvres se joignaient avec tendresse…

Lorsque Saphir s'autorisa encore à le regarder, elle crut sentir le sol trembler à cet instant, leurs visages étaient si près l'un de l'autre que leurs souffles se mélangeaient pour n'en faire plus qu'un. Pour Saphir s'était comme dans un rêve, un rêve rare mais tellement agréable car Geriko ne cessait pas de la regarder, lorsqu'il lui caressa le bout de lèvres, Saphir ferma légèrement les yeux afin d'approfondir cette sensation nouvelle et si agréable. Saphir voyait son visage s'approcher du sien lentement, elle avait l'impression que cet approchement dura une éternité pourtant quand ses lèvres touchèrent les siennes cette sensation d'éternité s'envola bien vite. Elle se laissa aller à gouter ce fruit sucré et nouveau pour elle, la jeune fille tremblait légèrement pas de froid mais de passion. C'était ça le gout d'un premier baiser. Elle entrouvrit instinctivement la bouche pour laisser le passage à Geriko afin que leurs langues commencent à faire une danse longue et langoureuse. De ses bras tremblant, elle entoura le cou de Geriko se permettant de caresser avec l'un de ces main ses cheveux, ils étaient doux et agréable au touché.

Elle ne voulait pas arrêter le baiser mais il le fallait bien pour reprendre leurs souffles, elle le regarda un instant avant d'entreprendre elle-même un autre baiser tout aussi passionné que le précédent.

- Geriko.... dit-elle dans un faible souffle.

Elle se sentait voler au-dessus des nuages comme la fois où Geriko l'avait fait voler mais c'était beaucoup plus tendre et doux que la fois précédente. Saphir savait au fond d'elle qu'elle ne se lasserait pas d'embrasser ses lèvres qui faisait bouillir son sang comme une lave en fusion. La chaleur qui se répandait dans son corps la rendait folle, cette sensation si douce et si nouvelle la comblait de joie.

Leur langues s’entremêlaient interminablement tout comme leur corps s’enlaçaient dans une sensuelle chaleur. Brûlant d’excitation, Gériko sentait le corps de Saphir contre lui, aussi chaud que si le feu l'aurait léché. Sa nuque frissonnait sous ses doigts fins qui la parcouraient et sa respiration devenait bruyante alors que leur baiser ne prenait fin qu’a contrecoeur, pour reprendre aussitôt plus fougueux que le précédent. Ses pensés avaient cessées de le tourmenter, seul cet étrange sentiment qu’il n’avait connus quand dans les contes guidait son corps et son âme. Ses bras enlaçant Saphir dans son étreinte protectrice, la tenant serrée contre lui une main caressant sa hanche sous le fin tissu de sa robe. Lentement absorbé par son regard, il l’allongeait dans l’herbe fraîche est agréable. Leur regard dura un long moment, sans que Gériko n’est autre qu’un sentiment de bien être lui parcourant le corps. Lorsqu’une brise vint s’immiscer dans les corps enlaçaient, ils se serrèrent se réchauffant de douces caresses. Gériko joignit ses lèvres dans un nouveau baiser passionné. Alors lentement, ses baisés glissèrent le long de sa joug alors que la transpiration rendait leur étreintes de plus en plus sensuelle. Il respira un moment le parfum de ses cheveux étalés au tour d’eux et entrepris de nouveau baiser dans le cou alors que sa main descendait le long de sa hanche caressant la cuisse si douce qui l’emprisonnait. L’étreignant un peu plus fort, il bascula sur le coté. Il poussa un gémissement lorsque glaciale vint les éclabousser. Il ria d’être interrompu aussi sottement dans cette agréable étreinte et tourna de nouveau sur lui gardant Saphir dans ses bras s’éloignant de l’eau traîtresse…
- Pardonne moi…
L’eau perlait le long de son front depuis ses cheveux se mêlant à leur sueur. Trop affamer des baiser de Saphir il sorti son tee shirt en l’espace d’une seconde et s’attarda sur Saphir dont la robe mouillée offrait la liberté d’apercevoir ses courbes délicates qui tirèrent un sourire presque timide à Gériko.
-… Je crois que je suis dingue de toi, susurra-t-il le souffle court.
Il se pencha sur Saphir, lui offrant un nouveau baiser plein de tendresse alors qu’une main s’attardait a défaire les nœuds de sa robe.

Ces caresses, ces baisers, sa voix, tout en lui rendait folle Saphir, jamais encore elle n'avait connu de plaisir aussi simple et aussi grand. Lors de ses voyages, elle se demandait pourquoi son esprit était obnubilé par Geriko, aujourd'hui elle le savait, elle ne savait pas ce qu'aimer voulait dire mais avec lui, elle se sentait bien, en sécurité et désiré comme jamais.

Saphir poussait des gémissements de plaisirs, le moindre de ces baisers était comme un fer chaud sur sa peau, il la marquait de son sceau, elle n'appartenait qu'à lui et Gériko à elle, c'est un moment intense, un moment rare dont parfois la nuit Saphir avait rêvé autrefois elle se demandait ce qui n'allait pas chez elle à rêver de ce genre de chose mais aujourd'hui elle savait que c'est parce qu'elle passait du stade jeune fille à celle de femme.

- Pardonne moi…

Pourquoi lui pardonner, Saphir ne s'est rendu compte de rien, elle était dans un tout autre de monde sous ses baisers, puis sortant peu à peu de son brouillard de désir, elle remarqua que sa robe et les vêtement de Geriko étaient mouillé, ils étaient sûrement tombés tout les deux dans l'eau, en tout cas elle n'avait absolument rien remarqué.

-… Je crois que je suis dingue de toi

Saphir crut que son coeur allait bondir de sa poitrine, est-ce qu'elle ne rêvait pas, était-ce une déclaration ? Saphir se sentait heureuse, à cet instant. Si heureuse qu'elle le combla de baisers aussi brûlant les uns que les autres. Elle enleva sa robe laissant entrevoir toutes ses formes voluptueuses, ainsi que sa poitrine ferme, douce couleur de pêche.

Elle se sentait quelque peu timide se dévoilant ainsi, des rougeurs apparurent sur ses joues, elle le regardait dans les yeux, le regard de Saphir était emplit d'étoiles.

- Alors on est deux, moi aussi je suis folle de toi dit-elle en lui murmurant à son oreille.

Entre deux baisés Gériko eut un sourire timide. Repensant à ses mots les trouvant bien niés. Dingue ! Le répété mille fois n’aurait suffit à frôler la nature de son sentiment, l’amour, s’autorisa-t-il à penser sentant le sang lui monter aux joues. Etait ce donc ça l’amour, un mot pour tant de sentiments mélangés. Un si simple mot pour décrire cette chose qui enflammée le cœur de deux âmes. Il interrompit ses réflexions lorsque alors que robe mouillée glissa sur la peau claire de Saphir, dévoilant son corps si délicat aux étoiles. Gériko eut l’air hésitant. Elle n’était pas la première femme nue qu’il voyait, pourtant c’était tout comme. Il désirait oublier tout le reste de sa vie passée pour n’avoir que pour seul souvenir cet instant magique. Il avala sa salive alors que de nouveaux leurs regards les attachaient disant se qui ne pouvait être dit à haute voie. Se penchant sur elle il l’embrassa encore et encore, oubliant le fil du temps du monde qu’ils foulaient.

Contre son torse brûlant, il pouvait sentir les seins fermes de Saphir et leur pointes dures dans la paume de sa main. Lentement il reprit une longue descente de baisés descendant du cou vers sa poitrine, pendant qu’une main sur sa cuisse ne pouvait s’empêcher de l’inonder de caresses une faim irascible dans les doigts. Il avait tant envie de la combler de plaisirs, de lui offrir son corps jusqu’à ce que l’aube se lève et après encore d’embrasser ses seins. Sa main languissante descendait l’intérieur de sa jambe au rythme de leur souffles courts accompagnés de ses faibles gémissements qui ne cessaient de nourrir le feu intérieur de Gériko.

Il avala sa salive, immobile pendant un instant alors qu’il s’enivrait du parfum de cette peau sur laquelle sa joue aurait voulus redéfinir l’univers en se contact qui l’emplissait d’une sérénité confiante.

Avec lenteur, sa joue remonta le long de son ventre, puis sa tête chatouilla sa poitrine de ses cheveux. Il aurait aimé les embrasser à nouveau et s’éterniser sur leur pointe, les mordiller du bout des dents. Mais il remonta jusqu’à retrouver son regard dans lequel il se plongea en même temps que l’extrémité de ses doigts s’échouaient après la longue descente de la cuisse sur cette fleur douce et chaude dont il avait si peur d’abîmer les pétales. Ses fines mains se cramponnèrent dans son dos l’enfermant dans son étreinte amoureuse.

Interrompant par moment ses gémissements de plaisirs, il lui volait un baisé langoureux alors que ses doigts inquisiteurs s’immisçaient légèrement dans son sexe avec une délicatesse sensuelle. Il ne cessait d’embrasser son corps sous lui, sans parvenir à se ressaisir, il n’en avait pas envie, son âme entière vouait au plaisir de leur corps s’enlaçant sous la voûte céleste. Il sentait son sang battre ses tempes et sa respiration haletante gonflée sa poitrine.

Ses doigts laissèrent la fleur dont les pétales s’étaient recouverte de perles de rosés. Gériko, un peu gauche, parvint à ôter son dernier vêtement. Totalement nue à son tour, il n’osait quitter le regard de Saphir, une timidité adolescente en lui. Il se colla à elle l’embrassant avec fougue roulant sur eux même dans l’herbe humide se sentant totalement démunis sous ses caresses.

La respiration de Saphir devenait de plus en plus saccadé, Geriko lui donnait tellement de plaisir que ses gémissement semplissaient la nuit étoilée. Son corps réagissait instinctivement à ses caresses comme si ce dernier savait quoi faire alors que Saphir ne savait rien de ce genre de chose. Ce n'était plus sa raison qui prenait le dessus sur ses actes mais son corps qui faisait ce dont il avait envie.

Sous ses doigts experts, Saphir se sentait devenir femme, ses mamelons devenait plus dur au fur et à mesure des caresses de Geriko, il la rendait folle mais elle pourrait-elle répondre à ses attentes ? Pourrait-elle le satisfaire comme lui le faisait avec elle ? Elle ne savait pas du tout comment agir, soudain les sentis les doigts de Geriko entrer dans son intimité, les gémissemens redoublèrent de volume, ils s'arrêtaient seulement lorsque Geriko l'embrassait, toujours avec foughe et douceur.

Au bout d'un moment, Geriko enleva lui aussi son dernier vêtement, Saphir rougit en voyant l'intimité de Geriko mais ce sentiment passa aussi vite qu'il était arrivé. A son tour Saphir se mit à genoux face à Geriko, elle l'entoura son cou de ses bras fins et tremblant et lui mordit son oreil et la léchant, elle embrassa chaque contour de son visage, mordillant et embrassant cet bouche avec un baiser passionné, timide et sauvage. Faisant des cercles sur son dos, s'attardant ur ses fesses mais elle préférait avoir le poids du corps de Geriko sur elle, elle se sentait tellement bien.

Saphir s'était rendu compte que ce sentiment qui avait commencé à surgir lors du dîner, les souvenirs dont elle se rappelait avec lui lors de ses voyages, c'était de l'amour. Oui c'était ça. Se couchant sur le sol, Geriko au dessus d'elle, elle tendit ses bras, souriant, les joues en feu tout comme son corps.

- Je suis toute à toi... dit-elle en murmurant.